• L'Incroyable Histoire de Dick Dexter [Chapitre 1]

    L’Incroyable Histoire de Dick Dexter

    Chapitre 1 – Coup de Poker

     

                    C’était un soir d’hiver, Dick s’était rendu dans un endroit malfamé de New York. C’était un appartement piteux, l’eau s’était infiltrée dans les murs du salon, la lumière était faible et l’air nauséabond. Il était là, au milieu de quatre autres loubards, tous autours de la table, cartes en main. Dick avait relancé de 300$, il était confiant avec son full aux As par les Rois. Il observe un mouvement du côté du croupier. Tout le monde c’était couché sauf lui et son vis-à-vis, Billy Jones. Ce dernier était impassible tandis que Dick ne tenait plus en place : il jeta sa main sur la table et tous firent un bond en arrière. La main de Dick gisait là, au milieu de la table. Elle restait fermée tenant entre ses doigts le full de Dick. Du sang s’écoulait lentement de la main, les joueurs regardaient tous la main avant de s’apercevoir que Dick n’était plus là, et l’argent non plus. Billy Jones, s’élança en avant, enjambant la table et sortant son Colt 1911. « Enfoiré, si j’te retrouve je te fais la peau ! » cria Jones. Les autres joueurs partirent aussi à la poursuite de Dick après s’être rendu compte de la supercherie : une main en caoutchouc et de la sauce tomate.

                    Dick Dexter était déjà dans la rue d’à côté. Il entendait les coups de feu au loin, mais rien ne semblait l’inquiéter. Il comptait son argent : un bon pactole de 10.000$ était entre ses mains. Il leva sa vraie main cette fois et fit signe à un taxi de s’arrêter. « Emmenez-moi à Jackson Street dans le Bronx, j’ai quelqu’un à voir. » Ni une, ni deux, le taxi fit demi-tour et emmena Dick là où il l’avait exigé. Pendant ce temps dans une rue du Queens, Billy Jones et sa bande ont abandonnés les recherches.

    « - Cet enfoiré… On va le retrouver et l’envoyer rejoindre Kennedy. » Dit Billy Jones en posant son Colt et ses pieds sur la table.

    « - Comment est-ce possible ? Comment a-t-il pu nous berner aussi facilement ? » S’interroge un gars de la bande.

    « - C’est un expert, il faisait partie de la Mano Nera à l’époque où j’y étais. J’ai jamais vu un gars comme lui, il tuait les gens de sang-froid et inventait des supercheries toutes plus folles les unes que les autres pour extorquer de l’argent, même à ses amis. » Répondit Billy. « Cependant, cette fois ça ne passera pas… Je connais son point faible. On va le retrouver et lui faire la peau. »

                    De son côté Dick n’était pas inquiet. Il était face à un vieil immeuble abandonné de Jackson Street où un gars louche en costume semblait l’attendre. « Vous êtes client ? » Dit l’étrange individu. L’ancien de la mafia répondit d’un furtif geste de la main et entra dans l’immeuble. Le hall était mal éclairé, un rat qui mangeait un bout de pain s’est enfui sous les bruits de pas de Dick. Il montait l’escalier et, arrivé au troisième, entra dans un appartement sur lequel était accroché une pancarte. « Pussy’s Heaven ». L’entrée de l’appartement était à l’effigie du hall de l’immeuble. Une fille en sous-vêtement l’accueillait avec des mots d’une langue qu’il ne comprenait même pas. Il s’avança d’un pas sûr et s’installa sur le canapé dans le salon. Une demi-douzaine de femme à moitié nue commençait à s’approcher de lui et à le caresser. Un homme arriva et dit « Ah, ça faisait longtemps. Tu connais toujours le tarif ? ». Ce à quoi Dick répondit « Plus que jamais Rudy ! » en lui lançant une lasse de billet. Rudy Cornerfield était un ancien la mafia reconverti dans le proxénétisme. Sa passion pour les femmes l’avait perdu depuis bien longtemps et Dick le savait. Parmi toutes les femmes gravitant autour de son sexe, Dick en désigna deux avec lesquelles il s’enferma dans une chambre pendant deux bonnes heures. Il sorti, remontant son pantalon et appela Rudy.

    « - Bon, je ne suis pas là que pour baiser. Je dois te parler d’un truc.

    - Ah ouais ? Raconte-moi, tu sais que tonton Rudy sera toujours là pour un vieux pote. » Dit-il.

    « - J’ai un casse à faire. Le plus gros casse du siècle et le dernier pour moi. » Le silence s’installa dans la pièce et le mac semblait moins serein. « On va voler les réserves de la Mano Nera. » À ces mots Rudy fit un bond en arrière et rétorqua :

    « - Mon pote… Mon vieux pote… Je t’ai toujours suivi dans tes plans foireux, mais là je ne peux pas. La Mano Nera garde mieux son argent que la banque international. On n’a aucune chance de voler quoi que ce soit. 

    - Bien sûr que si on peut le faire. On peut le faire parce qu’on a la confiance de la mafia, on est des anciens membres après-tout. » Dick voyait Rudy anxieux. « Mon pote, écoute moi. Aucuns de mes plans n’a échoué, alors pourquoi lui ? Je vais te laisser réfléchir. »

    Dick marcha jusqu'à la sortie de l'appartement et lança une nouvelle liasse de billet dans les mains de son vieil ami. Il y en avait pour 5.000$. « J’espère que ça t’aidera à y réfléchir, je repasse demain pour la réponse. » et il sortit de l’immeuble. La voiture, une Fiat 520, de Rudy était garée là, Dick s’empara de son double des clefs et démarra la caisse. À peine il ferma la porte que la carrosserie renvoya une balle, c’était Billy Jones et sa bande. « Putain d’enfoiré, t’as pas changé ! Toujours obligé d’aller aux putes après une arnaque ! Attrapez moi ce clown, je vais en faire du confit ! » Cria-t-il. Dick appuya sur l’accélérateur et fonça dans la première rue à droite, des prostitués sortaient de l’immeuble en criant, apeurées par les coups de feu. Rudy courra à la fenêtre. « Mais quel enfoiré, il avait tout prévu. » ce dit-il. Il balança une grenade fumigène par la fenêtre en plein milieu de Billy Jones et sa bande et se précipita par la porte de derrière son immeuble. Dick l’attendait dans sa voiture. Rudy ouvrit la porte et s’installa à côté de son ami qui accéléra. « Alors, c’est un oui Rudy ? » dit Dick. D’abord un silence puis le mac répondit « T’es vraiment qu’un enfoiré, j’avais mis du temps à trouver toutes ses putes. J’ai intérêt à en avoir deux fois plus après ton casse. Par contre je te préviens : cette fois, c’est vraiment le dernier ! ».


  • Commentaires

    1
    Dimanche 21 Janvier 2018 à 15:53

    Moi j'y crois 

    2
    Vendredi 26 Janvier 2018 à 12:55

    quel bg ce Dick

    3
    Jeudi 8 Mars 2018 à 20:40

    Très sympa ! J'aimerais en lire un autre ! Par contre Dick ne respecte ni sa mère ni sa grammaire.

      • Jeudi 8 Mars 2018 à 20:41

        (en vrai je parle de l'accord des temps du récit, mais paix et amour)

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