•  Bonsoir à tous, je pose ici un début de réflexion. 

           Depuis le début des âges de l'humanité, l'Homme a fait face à une nature hostile et donc, crée une sélection naturelle. Par exemple, l'homme de Neandertal était plus trapu mais plus épais, lui permettant de résister a des températures froides et aux attaques d'animaux robustes. Sont homologue du sud l'Homo-Sapiens était plus allongé mais plus chétif. Tout cela pour dire que l'Homme à toujours connue une menace naturellement pesante. Après quoi la nature humaine est entrée en jeux. Dès le plus jeune âge( de bronze) les hommes se sont fait la guerre. Il y avait donc une forme certaine de sélection naturelle ( le plus musclé, le plus rapide...)

         De nos jours la plupart des menaces de ce genre sont éradiquées. La guerre elle même n'est plus une sélection dans le sens ou ce ne sont pas ( souvent) les capacités physiques natales qui départages deux combattants.

     

    Tout ceci m'amène à une sélection qui me parait plus cruelle encore. La sélection que je qualifierai de sociétale. En effet pour moi le mode de vie actuelle est la nouvelle jungle dans laquelle nous évoluons. Souvent lorsque je prends le métro et que je vois tout ces gens que la société veut que je vois comme des concurrents, j'angoisse. Comment me départager de tous ce monde ? Qu'ai-je de plus que qui que ce soit? Aussi en y réfléchissant je me dis que la sélection opère encore aujourd'hui. Je ne parle pas de ces pauvres gens à qui on à tout prit. Ou à ces enfants qui naissent "au mauvais endroit". Je parle de ces personnes qui se ruent devant la télévision regarder de la télé réalité. Qui s'endettent pour le dernier smartphone à la mode. Je pense que toutes ces petites choses font que la sélection est toujours présente. Si je devais m'exprimer je ne pense pas être au dessus du lot. Je reste dépendant de la technologie, je suis toujours apeuré lorsque je vois trop de monde.

     

    Pour moi la sélection naturelle est passée de naturelle à sociétale. Et ce à cause de notre nature? Peut-être? Dès que je repense à tout ceci je stress. Mais j'oublie, je vais rejoindre mes amis sur Discord et la bonne humeur reprend le dessus. Une autre caractéristique humaine ? Eviter les questions dur pour rester heureux jusqu'à une mort certaine ?

     

    Pour finir je dirais que l'homme qui fait la manche dans le métro et qui dénonce la société qui l'a mit à l'écart est peut être le philosophe éclairé et anonyme de notre temps    

     

     


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  • "Vicinity of Obscenity" est un morceau du groupe System of a Down inclus dans l'album Hypnotize sorti en même temps que l'album Mesmerize en 2005.

    Ce morceau est l'un de ceux que je préfère. J'entend dans ce morceau une violence qui s'oppose à un calme hypocrite. La partie violente semble plus humaine ; elle représente ce qui est en moi quand je vois un mendiant dans la rue, quand je vois des gens regarder la télé-réalité, quand je vois le racisme triompher ou encore quand je vois à quel point l'argent détruit l'humanité de certaine personne, je ressens en moi une injustice, une colère ou quelque chose que je ne saurais pas forcément décrire avec des mots. Et bien la violence présente dans cette chanson est une description assez précise de ce que je ressens à ces moments là.

    Les moments calmes représentent quant à eux l'hypocrisie de la société qui fait comme si tout allait bien et où tout est bien léché. Le moment calme est une parodie de la musique industrielle créée en masse pour plaire facilement, être vendue, être oubliée pour enfin en vendre à nouveau. Je ne comprends pas les paroles et je ne cherche pas à les comprendre pour pouvoir imaginer le sens que je veux et j'imagine pendant cette partie calme que les paroles critiquent de manière ambigüe cette hypocrisie dont je parle.

    Pour moi c'est ça de la musique, un groupe de sons qui ensemble sont capables de te faire comprendre des choses, d'appréhender le monde, etc. La vraie musique est celle qui rend intelligent. Je vous déconseille fortement d'écouter de la musique sans avoir conscience de ce que vous écoutez.


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  •  Le samedi 18 octobre 2014 je parlai pour la première fois, à James et Antoine, de mes amours passés. Le soir je me couche avec cette pensée : "cool, comme j'en ai parlé, je vais peut être rêver d'elle" - il faut dire que jusqu'alors ma vie amoureuse était principalement rêvée.
     Le 19, je me réveille d'un rêve dont je n'arrive pas à me souvenir, mais avec la certitude que je suis amoureux de chacha ; ça faisait 5 ans que j'attendais ce moment.
     Cette fois ça va chier : je vais faire quelque chose !
     Les jours suivant je me rapproche d'elle, plus ou moins subrepticement ; le 30 j'ai la maison pour moi, je l'invite, avec le reste de la smala, pour Halloween.

    La sachant très portée sur la bouffe, mon plan séduction repose principalement sur deux tartes trop stylées, préparées avec amour et de la pâte feuilletée. Elle arrive la première, un peu avance : j'ai encore mon tablier et ma toque.
    " Salut !
    - Salut... *petit rire surpris* Désolée je suis en avance, tu cuisines quoii ?" - elle avait souvent cette manie de laisser trainer sa dernière syllabe, les mains dans le dos, en penchant la tête sur la coté.
    "Des tartes.
    - ah..."- son sourire s'efface, elle est TRÈS déçue mais semble essayer de la cacher -"J'aime pas les tartes.
    - ah meeeeeeeerde mais t'aime quoi alors ?
    - Les pâtes ! mais vraiment t’embête pas pour moi, hein !"
    Malgré une longue argumentation, elle refuse de me laisser faire des pâtes juste pour elle.
     On se met finalement à discuter de tout et de rien, les autres arrivent au moment où les tartes finissent de cuire. Je n'en sort qu'une seule, qui est engloutie quasi instantanément. Ils en demendent plus. Moi, visiblement surpris : "Damned bah je peux faire des pâtes si vous voulez".

    Après bouffer on se matte tout plein de films ; comme je doit tout installer, je suis le dernier à m'asseoir, à la seule place qui reste : à coté de chacha.
     Les films s'enchainent et les invités s'endorment les uns après les autres. Nous nous installons de plus en plus confortablement sous la couverture que nous partageons : je pose mes jambes sur la table basse, elle essaie à son tour mais a les jambes trop petites ; je lui rapproche la table, mais elle préfère finalement reposer ses jambes directement sur les miennes. Un peu plus tard, elle se couche contre mon épaule, et s'endort.
     Peu après, Antoine, quelques sièges plus avant, se retourne pour voir qui a survécu à cette épidémie de sommeil ; voyant le tableau de corps entremêlés que nous formons, il se fend d'un sourire entendu et d'un pouce en l'air approbatif. Un peu vexé, je lui répond par un autre doigt.
     N'osant pas bouger de peur de réveiller chacha, je passe une très mauvaise nuit.

     Le lendemain matin on se réveille les premiers, et décidons d'aller acheter des viennoiseries pour le petit dèj, mais encore une fois, malgré mon insistance, elle refuse que je lui en paie une, alors même que j'en prend pour tout le monde, prétextant qu'elle n'aime finalement rien d'autre que des pâtes.
     Elle profite d'ailleurs du petit déjeuner pour finir la plâtrée de la veille.

    à suivre...


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  • Bon on en avait discuté mais finalement je trouve que la distinction de connotation que je prétendait apporter entre spontanéité et impulsivité était un peu naze, en voici une mieux, je pense :

    La spontanéité est sociale : si on dit d'un achat qu'il est impulsif, un cadeau est spontané. C'est à dire que la spontanéité qualifie plus l'action elle même que le processus de pensée à son origine, simplement d'ailleurs parce qu'une action est spontanée dès lors qu'elle n'est pas réfléchie (et sociale), alors qu'une action impulsive a justement à son origine une impulsion. D'ailleurs on peut tout à fait être impulsif et réfléchi.

    voilà, j'espère que c'est clair, j'ai pas voulu trop m'attarder mais j'aurais peut être du.


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  • Cette nuit là nous marchions de halo en halo,
    Peu soucieux de ces vagues de ténèbres que nos pas produisaient,
    Et qui, en s'élargissant, devenaient plus ténues.
    Mais toujours cote à cote, souvent entrelacées,
    Nos ombres enfin venaient mourir ensembles
    à la lumière orangée du prochain lampadaire,
    Que le goudron, et nos rêves, réverbèrent.


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