• titres d'articles jamais publiés :

     Comparaison pacific rim/gantz : l’intérêt des scènes de cul et des combinaisons moulantes
     Déni de dépression
     Portrait
     Critique Super Hexagon
     Infinifactory : critique constructive


    petits TOC :

     En classe, aligner les tables
     Centrer les paillassons
     Monter les escaliers deux par deux (sauf éventuellement le premier pas qui peux être de trois marches), et toujours finir une montée par un pas de deux marches
     Du coup, toujours connaitre la parité d'un escalier avant de l'emprunter
     En marchant sur un carrelage, marcher si possible en dessinant des tétraminos
     S'essuyer après que quelqu'un t'ai touché


    idées pas du tout développées :

     Jeu vidéo Gantz : une gantz déconne et ramène systématiquement le héro après chaque mission, qu'il ait survécu ou  pas ; il s'agit de survivre pour empêcher tes potes de crever misérablement
     Simulation de vie de super héro riche : 2 gameplay : la nuit tu te castagnes, le jour tu va a des gala tout ça tout ça... L'idée serait de simuler d'abord l'ennui en journée et l'excitation de sortir cogner du dealer la nuit, et que peu à peu ça s'inverse, et que les phases de nuits deviennent très stressantes ou un truc comme ça
     Bouquin sur un gars qui se découvre un sosie, au début il est archi content mais il se rends compte petit à petit que le gars est exactement comme lui : toutes ses extravagances, ses fantaisies ; les airs qu'il se donnait pour se plaire, ça ne l'a pas distingué : il n'est pas lui même, puisque lui c'est l'autre.
     Peindre un tableau dans la pénombre, alors qu'un autre a versé la peinture, et ne l'exposer ensuite que dans le noir ; faire un tableau noir et blanc en couleur, quoi
     Dispositif d'échange de corps, à base de casque VR et d'oreillette : permettre à quelqu'un d'autre de prendre toutes tes décisions pour une période donnée


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  • ... Et une promesse de reprendre les publications plus régulièrement, quand j'aurais plus d'inspiration. Je les trouve tous les deux pas ouf et un peu confus (et ils ne reflètent pas vraiment mon opinion actuelle (ni celle de l'époque d'ailleurs, il me semble) : je suis curieux de votre avis, je les ai laissé plus ou moins tel quel, dans un soucis d’authenticité (c'est à dire par flemme).

    Je crois avoir finalement compris la nature de mon problème -reste plus que la solution...
    Je pensais que ce qui m’empêchait d’être moi même, d’être aimable, devant celles que j'aimais tenait au fait que je les plaçai en trop haute estime, en raison même de mon amour, mais je commence à comprendre que cet état de fait n'est pas intrinsèque à l'amour mais découle de ma propension à vouloir le rationaliser : je veux croire que je l'aime parce que je la vois aimable. quand c'est l'inverse qui se produit.
    C'est à dire que, pour me donner en quelque sorte raison de l'aimer, je décide qu'elle est parfaite ; mais plutôt que de "simplement" projeter sur son caractère mon idée de la perfection, c'est celle ci que je déforme à son image : ainsi à chaque nouvel amour me viens une nouvel idéal vers lequel je cherche naturellement à tendre, non pas même pour me rapprocher d'elle ou par désir de lui plaire, mais simplement parce que je suis réellement persuadé qu'elle est ce à quoi quiconque devrais aspirer ; ainsi ai-je à chaque amour un nouveau dieu.

     

    On pensera sans doute que je dit ça en quelque sorte pour légitimer mon inaction, mais je commence à croire qu'aimer me suffit, tant il a l'air inconfortable d’être aimé.
    Aimer quelqu'un c'est, en mon sens, aimer un idéal qu'on s'est forgé à partir de lui, et, s'il est vain (et toujours décevant) d'essayer de gagner l'amitié, ou simplement l’approbation, de l'artiste dont on admire l’œuvre mais dont on découvrira fatalement qu'il lui est en fait complètement étranger, il est me semble-t-il tout aussi inutile et douloureux de chercher l'amour de la personne semblant être à l'origine de l'idéal dont on est tombé amoureux ; plutôt que de chercher à s'enrichir de ce nouveaux modèle de perfection (qu'on s'est en fait créé soi même) on le trouvera* finalement bafoué par celle-là même ayant censé l'inspirer.
    Il me semble en outre que je détesterais être aimé, ou du moins être aimé comme j'aime, où toute parole prononcée par elle est sources d’infatigables interprétations contradictoires, qui sont bien souvent à l'origine, comme souvent avec les textes sacrés mal compris, de guerres intestines, déchirantes pour l'aimant et incompréhensibles pour tout autres, et particulièrement pour l'aimé, qui d'une part se comprends soi même parfaitement, et, d'autre part, à d'autant plus de mal à comprendre cet amour qui n'est pas le sien qu'il lui est consacré. C'est qu'il est difficile de s'imaginer aimé pour la simple raison que la conscience que l'on a de soi, et qu'on pense souvent, à tord. exhaustive, est en fait tellement partielle qu'elle est exactement complémentaire de l'image qu'aurait de nous quelqu'un nous aimant.

     

    *ici il y avait un "probablement" barré, je trouves ça rigolo


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  • Après ce que fit mon deuxième au troisième de mon premier, ce dernier a été vital.

    Mon tout est inhibé


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  •  J'aime ta façon musicale de terminer tes phrases, en laissant résonner la dernière syllabe.
     J'aime comment, quand tu bois à la paille, cela semble d'un coup libérer tes yeux de la nécessité de regarder ton verre : d'abord étonnés de ne pas avoir de tache à exécuter, ils s'affolent, se posent sur les miens-amusés et un peu moqueur-,se figent une demi seconde, jusqu'à ce que, n'en tenant plus, tu exploses de rire et t'en foutes partout.
     J'aime tes petites jambes noueuses bardées de petites cicatrices.
     J'aime ton exubérance, ta manière de faire de grands mouvements un peu maladroits pour illustrer un propos pourtant très clair : je t'ai déjà vu, emportée par une blague un peu ringarde, donner, par mégarde, une baffe à un passant : c'était sans doute la meilleure chute que cette blague ait jamais eu.
     J'aime la manière dont tu dit "chips", comme si c'était une onomatopée.
     J'aime que tu vois le rot comme un signe de promiscuité, et pas d'inconvenance : la première fois que, ne parvenant pas à me retenir, j'ai roté devant toi, tu m'as regardé comme si je t'avais fait une déclaration ; tu as répondu à mon regard gêné par un grand sourire et un énorme rot à la sauce algérienne : je ne me souviens pas avoir jamais été aussi heureux.
     J'aime la manière dont tu souris quand tu es triste, à pleines dents, comme par défi.
     J'aime que tu restes après un bain pour jouer avec le petit tourbillon du siphon de la baignoire.
     J'aime ta petite bouche, son grain de beauté, et son gout un peu épicé .
    Et j'aime que tu l'aimes, lui.
    Et comment tu rougis en en parlant.
    Et les petites confidences.
    Et les surnoms mignons.
    Et..

    Mais, plus important.. mais surtout.. je t'aime, toi. Et c'est par toi, pour toi, que j'aime toutes ces choses. Et c'est pour cela que je sais pouvoir dire que je t'aimerais toujours :

     Je t'aimerais grande si tu n'étais plus petite, casanière si tu venais à l’être.
     Je t'aimerais chevrotante, défigurée ou mesquine.
     Je t'aimerais sénile, naïve et timide.
     Je t'aimerais méchante ou aguicheuse.

     Je t'aimerais si tu étais une autre.


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  • Bon ça risque de pas etre tres ressemblant mais je tente l'autoportrait de caractère, en essayant de me justifier au minimum sinon ça va prendre des plombes (et puis on perdrais le coté portrait...) ; dans la meme idée, je vais essayer de me garder de tout jugement de valeur.

     Tu voudrais etre aventureux, mais te retrouves le plus souvent immobilisé par la flemme - ou la peur : en fait, tu as très peu de force mentale, et as le plus grand mal à te débarrasser de la plus petite habitude, que (par jeu, par paresse, et par désir de ressembler à des personnages plus complexes et, te semble t il, plus intéressants que toi) tu fais parfois virer en TOC. 
     Tu aimerais etre gentil, mais ne sais pas trop comment faire. T'es généreux, mais jamais désintéressé : tu as trop  envie de l'etre ; de meme, ton impulsivité, trop ostentatoire, ne parviens pas à paraitre réellement spontanée : tu es toujours conscient de l'image que tu renvoie : tu t'affiche je-m'en-foutiste. D'ailleurs, tu ne sais pas faire le premier pas - ni aucun des autres, en fait.. : pas tactile, ta tactique consiste a crier des confidences et attendre que l'autre fasse tous les pas qu'il veut ; Cette méthode te vaux quelques amitiés solides et une définition très floue de l'intimité et de la pudeur sentimentale.
     Un peu sophiste, tu aimes bien qu'on te donnes raison, et il t'arrive de défendre farouchement des opinions qui se révèlent à posteriori ne pas etre les tiennes. Maladroit et peu courageux jusque dans ton langage, tu utilises souvent le second degrés pour placer plus ou moins discrètement un avis que tu n'assumes pas au milieu de ton discours, quitte, si tu constates qu'il choque, à t'en dédouaner d'un rire un peu forcé.


    bon, il est tard et je galère, j'ai bien quelques détails à rajouter mais je vois pas trop comment les agencer, et puis j'ai un peu honte quand meme... c'est difficile, de se faire croire qu'on a du recul !
    Je me rends compte que c'est plus une accumulation de détails qu'un vrai portrait, mais c'est dur d'avoir une vue d'ensemble je trouve. Si vous voulez participer, ne vous génez pas surtout.


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